Donnerstag, 22. August 2013

MP2013

Et hop! Marseille, la ville changeante est soudainement la Capitale Européenne de la Culture. Il y a quelques années que personne aurai imaginé Marseille dans cette position qui semble trop chichi pour une ville si bouleversée et inégale. 
"Marseille comme source d'inspiration? C'est une question sur laquelle je ne sais pas une réponse. Peut-être les "Non-Marseillais" pourraient réponde au moins partiellement. (...) Je suis né à Marseille. Cette ville ne m'inspire point; elle est ma base." (Gérard Guédiguian, Être fidèle)
Je n'ose pas juger à quel point Marseille se présente inspiratoire pour un Marseillais. Quant à moi je peux dire que la ville, après avoir accepté son pêle-mêle, on voit des jolis lieux cachés, et c'est ce caractère qui le rend intéressant. 
Regardant l'histoire il se trouvent beaucoup d'oeuvres d'art liés avec Marseille. Déjà la fondation de la ville a une certaine poésie. Protis, le marin phocéen, se mari avec Gyptis, la fille du chef des Celtes; un mariage de la mer avec la terre. Dans les centaines suivants le foyer est plutôt économique ou, comme pendant la peste au 18ème siècle, se réduit à la survie. Avec l'industrialisation la ville agrandit d'un coup, il faut des nouveaux projets nouveaux idéaux. Pendant la deuxième guerre mondiale, c'est le port transfère pour les réfugiés et prouve de cette façon une fois de plus son opposition à Paris qui s'est développé au cours du temps. Les derniers changements á Marseille d'une ville à problèmes à un lieu touristique et culturel sont éclatants. 
Emile Zola, fils d'un père italien et d'une mère française, a passé son enfance en Provence. Avec "Les Mystères de Marseille" il suit Dumas et Méry qui ont fondu la sphère littéraire de Marseille. Dans son roman feuilleton il traite des nouveautés pour construire un "roman historique et contemporain, avec son style naturaliste il donne un image de la société. A ce point il faut noter que Zola travaille au même temps à Therèse Raquin, le petit roman feuilleton est la principale source d'argent pour lui mais pas non plus des âneries. Après, beaucoup d'auteurs ont choisi Marseille comme lieu littéraire pour leurs livres, entre autres Walter Benjamin, Anna Seghers, Jean-Claude Izzo...
Mais aussi les milieux artistiques ont développés à Marseille. Au milieu du 19ème siècle, l'école de Marseille s'est fondé, bien après la séparation de l'école des Beaux Arts de Paris. En Provence, la peinture de paysages est le plus important. Les peintres comme Emile Loubon, Paul Cézanne et Adolphe Monticelli ont reconnu le potentiel et l'importance de la lumière qui joue le rôle majeur dans leurs dessins, combiné avec une application spéciale de la couleur. Ils opposent une identité régionale au centralisme politique partant de Paris. On trouve sur les panneaux des motifs répétitifs comme les collines des Aygalades ou les alentours de l'Estaque, un ancien village pêcheur au nord de la ville. Dans cet endroit manifique on trouve le chemin des peintres qui illustre la façon des artistes de voir le paysage, la douceur des courbes légères s'oppose au soleil brûlant. (Surtout si on le prend dans la chaleur de midi quand la lumière est le plus écrasant...) La perception des alentours est le grand sujet de la peinture. 
De l'autre côté les photographes donnent leur point de vue sur Marseille. Au début dominé par le style documentaire la photographie déplace son point d'intérêt sur l'approche artistique de l'industrialisation. Nombreux photographes appartenant à l'avant-garde comme Man Ray et Lázló Moholy-Nagy ont documenté le Pont transbordeur, un signe de la modernité. Il s'agit de montrer aussi le médium en occupant des perspectives nouvelles. 
Après un siècle bouleversé sur le plan politique (guerres mondiales), économique (mondialisation, chômage) et social (augmentation du crime) Marseille commence d'installer un ordre du public. Je ne sais pas à quel point la ville perd son caractère en se transformant; tout ce que je vois est l'affiche néon qui semble être partout. Le programme de Marseille-Provence 2013 (www.mp2013.fr) se separe dans trois phases: Welcoming the World - Open Sky - Land of a Thoudand Faces. Dans chaque période des expositions, concerts et autres événements ont lieu à Marseille, à Arles, à Aix-en-Provence... 
Quand j'étais à Marseille, c'était un peu le trou d'été, mais il y avait quand même des musées ouverts. Il faut dire, le MUCEM avec sa passerelle du Fort St Jean est très beau de l'extérieur et toutes les initiatives sont très engagées. Mais il reste l'impression que le grand nom de la Capitale Européenne de la Culture 2013 ne reste qu'un costume dans lequel la ville se déguise, comme si Marseille veut comme un petit enfant absolument imposer sa volonté dont la principale est la liberté. Marseille et son projet, c'est un bon début mais il faut du temps pour que la culture aristocratique (c'est à dire non de la rue) se mélange avec cet endroit changeant, pour qu'il fasse partie de son rythme. 



Und Schwups! Marseille, die sich ewig wandelnde Stadt ist europäische Kulturhauptstadt 2013. Vor einigen Jahren noch, hätte keiner auch nur gewagt sich vorzustellen, dass Marseille diese Position einnimmt, die zu chic für eine so ungleiche, bewegte Stadt scheint.
"Marseille als Inspirationsquelle? Das ist eine Frage, auf die ich keine Antwort weiß. Vielleicht könnten eher die "Nicht-Marseiller" Teilantworten darauf liefern. (...) Ich bin in Marseille geboren. Die Stadt inspiriert mich nicht; sie ist mein Fundament. (Gérard Guédiguian, (Ge)Treu sein)
Ich wage es nicht zu beurteilen, inwiefern Marseille sich als inspirierend für einen ihrer Bewohner erweist. Was jedoch mich angeht, so muss ich sagen, dass die Stadt - nachdem ich das Durcheinander akzeptiert habe - ihre schönen Ecken. Und dass diese Orte versteckt sind und man sie suchen muss macht sie nur umso interessanter. 
 Im Laufe der Geschichte findet man viele Kunstwerke die in irgendeiner Weise mit Marseille verbunden sind. Schon die Gründung der Stadt hat etwas poetisches. Protis, der Seemann,  heiratet Gyptis, Tochter des Oberhaupts der Kelten; eine Heirat vom Meer mit dem Land. In den folgenden Jahrhunderten liegt der Schwerpunkt eher in der Wirtschaft, oder wie während der Pest im 18. Jahrhundert geht es um das pure Überleben. Mit der Industrialisierung wächst die Stadt schnell, neue Projekte und Ideen werden geschaffen. Während des Zweiten Weltkriegs führt der Weg vieler Flüchtlinge auf dem Weg nach Spanien oder Amerika durch Marseille. So stellt die Stadt einmal mehr die Opposition zu Paris unter Beweis. Die noch andauernde Verwandlung Marseilles von einer Problemzone in eine kulturell anerkannte Stadt ist frappierend. 


Emile Zola, Sohn eines Italieners und einer Französin, hat seine Kindheit in der Provence verbracht. Mit seinen "Mystères de Marseille" folgt er Dumas und Méry, die die literarische Sphäre Marseilles begründet haben. In seinem Fortsetzungsroman verarbeitet er aktuelle Geschehnisse um einen "Historischen und zeitgenössischen Roman" zu konstruieren. Mit seinem naturalistischen Stil bildet er die Gesellschaft ab. An diesem Punkt muss man jedoch anmerken, dass Zola gleichzeitig und hauptsächlich an "Therèse Raquin" arbeitet. Der kleine Fortsetzungsroman dagegen ist mehr Geldquelle, wenn auch keine Schundliteratur. Danach haben viele wietere Autoren Marseille als literarischen Ort ausgesucht, unter anderem Walter Benjamin, Anna Seghers, Jean-Claude Izzo...
Auch das künstlerische Szene hat sich in Marseille entwickelt. Mitte des 19. Jahrhundert wurde die Ecole de Marseille gegründet, nach dem Bruch mit der Ecole des Baux Arts aus Paris. In der Provence ist die Landschaftsmalerei das Wichtigste. Maler wie Emile Loubon, Paul Cézanne und Adolphe Monticelli haben das Potential und die Wichtigkeit des Lichts erkannt, was sie mit einem speziellen Farbauftrag inszenieren. Sie stellen eine regionale Identität dem politischen Zentralismus, ausgehend von Paris entgegen. Auf den Gemälden finden sich bestimmte Motive wieder, wie zum Beispiel die Hügel der Aygalades oder die Umgebung von Estaque, einem ehemaligen Fischerdorf im Norden der Stadt. An diesem wunderschönen Ort befindet sich ein Weg der Maler (Chemin des peintres) der die Art der Künstler illustriert, wie sie die Landschaft wahrgenommen haben, die sanften Kurven gegenüber der brennenden Sonne. (Besonders wenn man dem Weg in der Mittagssonne folgt...) Die Wahrnehmung der Umgebung spielt die entscheidende Rolle in der Malerei. 
Die Photographen nehmen eine andere Sichtweise auf Marseille ein. Am Anfang noch vom dokumentarischen Stil dominiert verschiebt sich der Schwerpunkt der Photographie bald auf einen künstlerischen Ansatz der Industrialisierung. Viele Photographen, die zur Avantgarde gehören wie Man Ray, oder Làzlò Moholy Nagy, haben die Pont transbordeur dokumentiert, ein Symbol der Moderne. Es geht auch darum das Medium zu zeigen indem neue Perspektiven eingenommen werden.
Nach einem bewegten Jahrhundert in der politischen (2. Weltkrieg), wirtschaftlichen (Globalisierung und Arbeitslosigkeit) und gesellschaftlichen (mehr Gewalt) Sphäre, fängt  Marseille an eine öffentliche Ordnung zu installieren. Ich kann nicht sagen, inwiefern die Stadt ihren Charakter aufgeben muss für diese Veränderung; alles was ich sehen kann ist dieses neonpinke Plakat, das mich von überall anspringt. Das Programm Marseille Provence 2013 (www.mp2013.fr) ist in drei Phasen unterteilt worden: Welcoming the World - Open Sky - Land of a Thousand Faces. In jeder Zeitspanne finden Ausstellungen, Konzerte und andere Events in Marseille, Arles, Aix-en-Provence statt. 
Ich habe leider ein wenig das Sommerloch getroffen, als ich in Marseille war, trotzdem waren natürlich die Museen geöffnet. man muss schon sagen, das MUCEM mit seinem Übergang zur Fort St Jean ist von außen spektakulär und alle Initiativen sind sehr engagiert. Aber der Eindruck bleibt, dass der große Name Europäische Kulturhauptstadt 2013 nur ein Kostüm ist, in dem sich die Stadt verkleidet. Als ob Marseille, wie ein kleines Kind, immer noch seinen Kopf durchsetzten wollte, am wichtigsten natürlich die Freiheit. Marseille und das Projekt ist ein guter Anfang, aber es braucht noch Zeit bis die akademische Kunst (also keine Straßenkunst) sich mit diesem wechselhaften Ort vermischt, bis sie Teil des Rhythmus wird. 

Montag, 19. August 2013

Marseille et la mer

Marseille est située à la Méditerranée et dispose d'un grand port. J'espère jusque là, tous ont suivi les cours de géographie. Quand on regarde l'eau d'une des collines de la ville en sentant la brise salée il paraît évident que Marseille et la Méditerranée sont liées d'une relation réciproque.
Marseille est au même temps située en France, où elle a toujours occupé une rôle spéciale. Comme la ville la plus vielle du pays elle s'est toujours prononcé contre Paris, elle a toujours conservé son autonomie et comme ça, elle a développé un caractère révolutionnaire.
Ce que la France et Marseille ont en commun, c'est l'arôme des baguettes fraîches qui s'étend à partir des Boulangeries le matin, et les Cafés aux coins des rues. Mais la vie á Marseille n'est pas française et point parisienne. Pour cela, la ville est trop agitée, bordélique, changeante.
La grande concurrence entre Paris et Marseille se retrouve aussi dans le foot. Pour Christian Brumberger la "mauvaise réputation" comme "traînée rebelle, cosmopolite et autonome" se reflète dans le club Olympique Marseille (OM). Bien que l'équipe rassemble des gens très différents et que les stars sont le plus souvent souvent étrangers, le comportement des spectateurs témoigne "d'un sentiment d'amertume et un d'une forte conscience pour une identité extraordinaire." Il ne faut que s'habiller du tricot bleu et toute de suite on fait partie du mouvement.
" Ils portaient des tricots en les couleurs d'OM, sur lesquels quelques-uns ont écrit: Parisiens dégagez, restez chez vous! (...) Depuis que les "Bobos" (Bourgeois-Bohèmien) parisiens font monter les loyers de la ville, il est devenue un mouvement de masse, dans lequel les peurs et la frustration des Marseillais se cristallisaient. Ils croyaient que leur ville perdrait son âme en se changeant, en s'ouvrant vers le nord, (...) leur ville (...) qui s'est nourrie et imbibée depuis 2000 ans du sud."(Cedric Fabre, "Marseille et Paris") 
Le meilleur lieu pour vivre cette proximité du sud au marché oriental. Là, on sent "Marseille vibrer sous la langue" d'après Izzo, pour ainsi dire la vraie identité. Tout le long de la Rue Longue des Capucins s'enfilent les commerçants qui vantent leurs légumes, poissons, viandes, herbes fraiches et fruits. On sente ici "tous les ports de la Méditerranée"
Ce marché m'a fait surtout pensé à Istanbul, tout aussi un creuset des cultures. Au milieu du grouillement, il est quasi impossible de dire sur quel littoral de la mer on se trouve. On pourrait alors dire que Marseille déprend de l'orient, Marseille comme "Porte à l'Orient" (Izzo), "Ville du sud"(Tournier).
Au même temps la mer représente non seulement la liaison au sud mais aussi au nord et au reste du monde. Particulièrement à la ville jumelée, Hambourg, d'un port à l'autre une relation s'installait.
Avec la fin de la colonisation l'économie marseillaise s'effondrait, qui consistait jusque là en transbordement des biens importés. Après un temps ou le port était le synonyme pour chômage et désespérance le projet "Euroméditerranée" était lancé dans les années 90, avec le but d'approcher Marseille au nord et donner de nouvelle énergie économique.
La Joliette dont les "grues et échafaudages semblent s'agripper au ciel" (Izzo) était transformée en un quartier de béton et vitres, qui me rappelle la "Hafencity" à Hambourg. Et pourtant je vois plus des croisières que des portes-conteneurs ce qui indique qu'Hambourg et Marseille n'ont pas beaucoup en commun - excepté leur situation géographique.
Pour Jean-Claude Izzo la Méditerranée signifie "notre chance et destin". Et réellement je pense sentir les remous partant de l'eau, elle revendique, elle donne, elle détermine la direction. Essayer de la maitriser serait du temps perdu et surtout correspondant au caractère de Marseille.











Marseille liegt am Mittelmeer und hat einen großen Hafen. Ich hoffe, dass soweit alle im Geografieunterricht aufgepasst haben. Wenn man von einem der Hügel der Stadt das Wasser betrachtet und die salzige Brise spürt, ist es ganz offensichtlich, dass Marseille und die Méditerranée eine wechselseitig verwobene Beziehung führen.
Marseille liegt aber auch in Frankreich, wo es schon immer eine besondere Rolle eingenommen hat. Als älteste Stadt des Landes hat sie sich immer gegen Paris gestellt, auf ihre Eigenständigkeit bestanden und so einen rebellischen Charakter entwickelt.
Was Marseille und Frankreich gemein haben, ist der Duft der frischen Baguettes, der am Morgen aus den Boulangerien strömt und die Cafés an den Straßenecken. Aber das Leben in Marseille fühlt sich nicht französisch an, geschweige denn pariserisch. Die Stadt ist einfach viel zu aufgewühlt, schludrig, wandelbar.
Die große Konkurrenz zwischen Paris und Marseille findet sich auch im Fußball wieder. Für Christian Brumberger repräsentiert der Verein Olympique Marseille (OM) Marseilles "schlechten Ruf" als "rebellisches, kosmopolitisches und autonomes Flittchen". Trotzdem alle so unterschiedlich sind, und die Stars meist ausländisch, zeugt das Verhalten der Fans im Stadion "von einem Gefühl der Verbitterung und dem starken Bewusstsein für eine besondere Identität". Man braucht nur das hellblaue Trikot überzustreifen, schon gehört man dazu und ist Teil einer Bewegung.
"Sie trugen Trikots in den OM-Farben, auf die einige mit Filzstift geschrieben hatten: "Pariser raus, bleibt zuhaus!" (...) Seit die Pariser "Bobos"(Bourgeois-Bohèmien) die Mieten in der Stadt in die Höhe trieben, war es zu einer Massenbewegung geworden, in der sich die Ängste und Frustration der Marseiller kristallisierten, die glaubten, ihre Stadt würde, in dem sie sich verändert und dem Norden öffnet, ihre Seele verlieren, (...) ihre Stadt (...) die sich seit mehr als 2000 Jahren vom Süden ernährt und getränkt hatte." (Cedric Fabre, "Marseille und Paris")
Am besten erlebt man diese Nähe zum Süden auf dem Orientmarkt. Dort spürt man laut Izzo "wie Marseille unter der Zunge vibriert", die wahre Identität sozusagen.
Die ganze Rue Longe des Capucins entlang stehen Stände voller Gemüse, Fisch, Fleisch, frischen Kräutern und Obst, die von den Händlern angepriesen werden. Hier riecht man "alle Häfen des Mittelmeeres" Mich hat dieser Markt vor allem an Istanbul erinnert, ebenso ein Schmelztiegel der Kulturen. Wenn man mitten im Gewühl steht, ist es quasi nicht auszumachen auf welchem Ufer des Meeres man sich befindet. Marseille als "Tor zum Orient" (Izzo),  "Stadt des Südens" (Tournier) dessen Meer sich gen Süden richtet.
Gleichzeitig stellt es auch die Verbindung zum Rest der Welt dar. Namentlich zur Partnerstadt Hamburg, von Hafen zu Hafen eine Beziehung pflegend.
Mit dem Ende der Kolonialisierung ist Marseilles Wirtschaft eingebrochen, die im Großteil aus dem Umschlag von Import ware bestand. Nach einer Zeit, in der der Hafen Synonym für Arbeits- und Hoffnungslosigkeit war, wurde in den 90er Jahren das Projekt "Euroméditerranée" lanciert, dass der Wirtschaft neuen Schwung geben und die Stadt dem Norden näher bringen sollte. Die Joliette, dessen "Kräne und Gerüste sich dem Himmel entgegen zu strecken scheinen" (Izzo) wurde verwandelt in ein Viertel aus Beton und Glas, das mich stark an Hamburgs Hafencity erinnert. Dennoch sehe ich mehr Kreuzfahrer als Containerschiffe, was ich als Indiz deute, dass Hamburg und Marseille außer der geografischen Situation nicht viel gemeinsam haben.
Für Jean-Claude Izzo bedeutet das Mittelmeer "unser Glück und Schicksal". Und tatsächlich meine ich den vom Meer ausgehenden Sog zu spüren, das Meer fordert, gibt, bestimmt die Richtung. zu versuchen es zu bezwingen wäre verlorene Zeit und würde vor allem nicht dem Charakter von Marseille entsprechen.

Mittwoch, 14. August 2013

La tempête - Der Sturm

Marseille et le temps - depuis la nuit dernière je sais que c'est particulier.
Un jour á Marseille commence très timidement, presque innocent.
"La ville ce matin, était transparente. Rose et bleue, dans l'air immobile. Chaud déjà, mais pas encore poisseux. Marseille respirait sa lumière." (Solea, J.-C. Izzo, p. 82)
C'est vrai, les matins ici sont jolis, quand les soleil se lève, les maisons semblent douces, touchées par les premiers rayons du soleil. Cette lumière unique de son genre suscite un sentiment dans moi que je n'ai pas connu avant. Comme Izzo le décrit:
"On ne comprendra jamais Marseille si l'on est indifférent á sa lumière. Ici, elle est palpable." (p. 57) 
Spécialement au bord de la mer, la lumière est merveilleuse. C'est dans ce moment qu'on comprend qu'elle n'est pas ordinaire, qu'elle est essentielle pour l'ensemble de la ville, de la mer, des hommes.
Le temps passe, et le soleil monte vers son niveau maximum. A midi, les formes sont nettes et absolues, la ville ne consiste qu'en ombre noir et en murs blancs éclatants.
"Jusqu'à midi. Après, le soleil écrasait tout, quelques heures. L'ombre comme la lumière. La ville devenait opaque. Blanche. C'était à ce moment que Marseille se parfumait d'anis."(p. 82)
 Pendant l'après-midi le ciel se couvre de nuages et l'humidité augmente, on commence d'être méfiants.
"Il y a un moment que le ciel était d'un bleu vivant, maintenant il est blanc, d'un blanc pâle, mais plus éblouissant que le soleil disparu avant, une surface blême (...)" (Jean Echenoz, Marseille bebt)
Le petit chemin au bar pour l'apéritif devient insupportable, pas le minuscule mouvement de l'air lourde.
Pourtant à Marseille on le connait, le fameux Mistral, ce vent qui souffle pendant "trois, six ou neuf jours" (Zolma, Hotel Mistral)
Dans ces périodes on apercevait les personnes dans la rue avec des "visages tordus du Mistral" (Anna Seghers, Transit) allants le plus vite possible d'un point à l'autre.

Cependant jusqu'au soir, l'air semble se comprimer de plus en plus. Et même le cinema open-air au Fort St Jean où je voulais aller est transféré dans l'auditorium climatisé (qu'il fait froid!) du MUCEM.
Dans ce moment je cois comprendre à quel point le temps est particulier à Marseille. La conclusion définitive arrive pendant la nuit, vers quatre heures du matin. On orage énorme passe au dessus de la ville avec des flèches immédiatement suivies par le tonnerre. On dirait que le ciel exploserait sur les têtes, quand au même instant la plue tombe en déluge. Et là, je l'entends enfin, le Mistral. Celui qui fait geler les gens pendant l'hiver en échange il apporte de la fraicheur pendant les mois chauds d'été.
l'autre matin tout est comme avant. Ce qui est resté de la tempête ce sont un souffle frais et évidemment le Mistral pour quelques jours.
"Avant-hier il faisait brumeux. Gris et laid comme chez vous. Le Mistral nous a rapporté le ciel, mais il nous fait payer pour cela. Nous devons encore souffrir un peu." (Zolma, Hotel Mistral)
Le temps de Marseille, imprévisible pour les étrangers comme moi. Egalement, il est encore un miroir de la ville, de ses nombreuses facettes. Le dernier mot est réservé pour Izzo, qui adore sa ville dans toutes les états.
"Marseille, c'est la ville de la lumière et du vent."
Que c'est vrai!





Das Wetter und Marseille - seit gestern nacht weiß ich um die besonderen Umstände dieser Beziehung.
Ein Tag fängt schüchtern an, fast unschuldig.
"Die Stadt war transparent an diesem Morgen. Rosa und blau, in der regungslosen Luft. Es war schon warm, aber noch nicht klebrig. Marseille atmete ihr Licht ein." (Izzo, Solea, S. 82)
Das ist wirklich wahr, morgens ist es so schön hier. Die Sonne geht auf, die Häuser scheinen weich, mit einer sanften Berührung der Sonnenstrahlen aus dem Schlaf erweckt. Dieses einzigartige Licht ruft ein mir bisher unbekanntes Gefühl hervor. Izzo beschreibt das folgendermaßen:
"Man kann Marseille nicht verstehen, wenn das Licht unwichtig erscheint. An diesem Ort ist es fühlbar." (S. 57)
Besonders am Meer ist das Licht wundervoll. Wenn man es sieht begreift man, was für eine entscheidende Rolle es für die Gesamtheit der Stadt, ihrer Bewohner und das Meer spielt.
Die Zeit vergeht und die Sonne wandert ihrem Höhepunkt entgegen. Um zwölf Uhr mittags sind die Konturen scharf und absolut, die Stadt besteht ausschließlich aus schwarzen Schatten und blendend weißen Mauern.
"Bis zum Mittag. Danach zerstört die Sonne alles, mehrere Stunden lang. Den Schatten ebenso wie das Licht. Die Stadt wird undurchdringlich. Weiß. Genau in diesem Moment parfümiert sich Marseille mit Anis." (S. 82)
Während des Nachmittags bezieht sich der Himmel und die Feuchtigkeit wird stärker, man fängt an misstrauisch zu sein.
"Eben noch lebhaft blau, ist der Himmel jetzt weiß, von einem matten Weiß, aber blendender als die verschwundene Sonne zuvor, eine fahle Fläche (...) (Jean Echenoz, Marseille bebt)
Der kleinste Weg ist unerträglich, selbst wenn er zur Bar für den Aperitif führt, die Luft bewegt sich nicht einen Millimeter.
Dabei kennt man das doch sehr gut in Marseille, den berühmten Mistral, der "drei sechs oder neun Tage" (Zolma, Hotel Mistral) die Stadt durchwirbelt. In dieser zeit sieht man die Menschen mit "mistralverzerrten Gesichtern" (Anna Seghers, Transit) durch die Straßen hetzten.

Bis zum Abend jedoch scheint sich die Luft noch stärker zu verdichten. Und selbst das Freiluftkino im Fort St Jean, das ich besuchen wollte, wird in die klimatisierte Aula (viel zu kalt!) des MUCEM verlegt. Da begreife ich so langsam, zu welchen Grad das Wetter einzigartig ist in Marseille. Die definitive Bestätigung erreicht mich in der Nacht, gegen vier Uhr morgens. Ein tosendes Gewitter bricht über die Stadt herein, den Blitzen folgt auf die Sekunde ein ohrenbetäubender Donner. Man könnte meinen, dass der Himmel über der Stadt zusammenbricht, der Regen gießt in Strömen. Und da ist er endlich: der Mistral. Er, der im Winter alle zu Eiszapfen erstarren lässt und in den heißen Sommermonaten für eine frische Brise sorgt.
Am nächsten Morgen ist alles wie vorher, nur eine leichte Frische ist vom Unwetter geblieben. Und natürlich für einige Tage der Mistral.
"Vorgestern war es diesig. Grau und hässlich wie bei euch. Der Mistral hat uns den Himmel zurückgebracht, aber er lässt uns dafür bezahlen. Wir werden noch etwas leiden müssen." (Zolma, Hotel Mistral)
Das Wetter in Marseille ist unvorhersehbar für Ausländer wie mich. Gleichzeitig ist es auch ein Spiegel der Stadt, der ihre vielen Facetten reflektiert. Das letzte Wort gilt Izzo, der seine Stadt in jedem Zustand liebt.
"Marseille ist die Stadt des Lichts und des Windes." 
Wie wahr!

Mittwoch, 31. Juli 2013

Le truc avec la Bouillabaisse

En lisant tous les différants livres, j'ai remarqué specialement une chose. N'importe quand le livre était écrit, n'importe de quel temps il traite : manger et boire sont deux elements très importants pour le savoir-vovre du Marseillais.
En ce qui concerne l'à boire la décision est simple: soit on boit du pastis soit du rosé - ou bien rien du tout!
Dans "Tansit" une bonne partie de la vie des refugiés attandants leurs visa de transit se passe dans les cafés de la Cannebière ou près de la préfecture. "Comme si nous étions assis d'une façon ensembles dans nos pays d'origines et pas dans ce café du port où les murs refletaient le gigottement er l'épouvante des refugiés." Les bars offrent donc aussi la possibilité de s'enfuir du quotidien, comme Montale le sait. Il frequente souvent ses cafés habituels - seulement pas pour boire du café.
Dans tous les bars on peut observer dés midi den gens sirotant avec plaisir leurs pastis, il est facile de se melanger avec eux. 
Quoi manger - cela est une decision beaucoup plus difficile. Tous les peuples venus à Marseille ont apportés leurs cuisines traditionelles avec eux. Specialement les pizzerias dans toutes les rues sont visibles. Au temps de la seconde guerre Mondiale les gens, notamment M Seidel, profitaient du fIt qu'au début il ne fallait pas de marques de pain pour les pizzas.
Pourtant on ne peut définir cela comme typiquement régional!
Cela doit être quelque chose avec du poisson, vu le joli  port au centre de Marseille. Et avec tous les anciens villages de pêcheurs on retrouve la dimension historique.
Montale a la chance d'avoir une voisine qui prend garde de lui en revanche il s'invite souvent chez la cuisinière formidable. Sa spécialité: la vraie bouillabaisse.
Montale er autres voyageurs la décrivent si detaillement qu'on a l'impression de la sentir sur la langue - quel goût extraordinaire! Pour l'ancien policier la soupe ouvre une autre dimension: comme ancien plat-des-pauvres elle contient une composante sociale, unissant de sa façon les Marseillais.
Maintenant on trouve le fameux plat de poisson dans tous les restaurants autour du Vieux Port.
Philippe Farget trouve qu'elle soit devenue une "carte postale gastronomique" pour laquelle il faut en plus laisser "plusieurs douzaines d'euros". 
N'importe à quel point l'authenticité soit douteuse - j'avisais absolument  manger une bouillabaisse à Marseille (er boire un verre de rosé comme Bella Block ce qui était très simple).  Mais mon plan tournait plus difficile qu'attendu, il faut trouver le bon restaurant. Après un peu de recherche j'ai trouvé "Fonfon", un magasin plutôt insignifiant fréquenté par Montale et d'autres Marseillais et situé dans le joli Vallon des Auffes. Seulement - est-ce que je veux vraiment payer 50 euros pour une soupe de poisson?
J'ai décidé que non et cherchais des alternatives. Après avoir constaté que "Les deux Soeurs" est fermé à cause de retraite et "La Table du Port" fait des vacances d'été, j'allais enfin confuse et perdue mais quand même déterminée et motivée "Chez Loury". C'étais le compromis - les poissons étaient fraichement drapés sur la soupe au lieu de les fileter à la traditionnelle à la table.
Un plat délicieux, pas de sensation mais simplement bon.
Ne reste que la question si mes papilles gustatives seraient exposées chez "Fonfon"?



Die Sache mit der Bouillabaisse

Bei der Lektüre der verschiedenen Bücher ist mir eine Sache besonders aufgefallen. Egal, wann das Buch geschrieben wurde, egal von welcher Zeit es handelt, Essen und Trinken sind zwei sehr wichtige Dinge und gehören wohl zur marseiller Lebensart.
Was das Flüssige angeht, gestaltet sich die Wahl einfach: entweder man trinkt Pastis, Rosé oder eben gar Nichts. In "Transit" beispielsweise findet ein großer Teil des Lebens de auf Transitvisa wartenden Flüchtlinge in den Cafés auf der Cannebière und um die Präfektur statt; "als säßen wir miteinander auf eine Weise in unserer Heimat und nicht in diesem verrückten Hafencafé, dessen Wände das Zappeln und Grauen der Flüchtlinge spiegelten." Die Bars und Cafés bieten also auch eine Möglichkeit aus dem Alltag auszubrechen, wie Fabio Montale sehr gut weiß. Er frequentiert oft seine Stammcafés - aber nicht um Café zu trinken.
In allen Bars kann man ab mittags Menschen beobachten, die genüsslich Ricard schlürfen und es ist ein Leichtes sich unterzumischen.
Was man dann allerdings zum Wein essen soll, ist nicht so eindeutig.
Die vielen Menschen, die von sonstwo hergekommen sind haben natürlich ihre traditionelle Küche mitgebracht. Auffällig sind die Pizzerias an jeder Straßenecke. Zu Zeiten des Zweiten Weltkrieges nutzen es viele - auch Seidel - aus, dass für Pizza zunächst keine Brotmarken gefordert wurden. Abe als typisch provenzialisch kann man das nicht bezeichnen!
Es muss schon etwas mit Fisch sein, wo Marseille doch einen schönen alten Hafen hat. Dank der vielen Fischerdörfer an den Rändern der Stadt ist diese Tradition auch historisch nachzuweisen.
Montale hat das Glück, eine ihn umsorgende Nachbarin zu haben, bei der er sich auf Grund ihrer exzellenten Kochkünste gerne einlädt. Ihr Spezialgebiet: die richtig echte Bouillabaisse.
Montale und andere Reisende beschreiben sie so detailreich, dass man meint, sie läge einem auf der Zunge - was für ein Geschmackserlebnis! Für Den Helden von Izzos Romanen eröffnet sie noch eine weiter Dimension. Als ursprüngliches Arme-Leute-Essesn beinhaltet die Suppe eine soziale Komponente, vereint sie doch auf ihre Weile die Marseiller.
Mittlerweile findet man das Fischgericht in wirklich jedem Restaurant um den Vieux Port. Laut Philippe Farget sei sie zu einer "gastronomischen Ansichtskarte" verkommen, für die man sich zusätzlich "einiger dutzend Euros entledigen" muss.
Egal wie zweifelhaft die "Echtheit" des Marseiller Gerichts ist - ich hatte mir in den Kopf gesetzt, eine Bouillabaisse in Marseille zu essen (und einen Rosé zu trinken wie Bella Block, aber das war einfach).
Der Plan stellte sich als schwieriger heraus als gedacht, man steht vor der Qual der Wahl des Restaurants.
Nach einiger Recherche habe ich "Fonfon"  gefunden, ein von Montale und anderen eingesessenen Marseillern frequentierter Laden, eher unscheinbar im Vallon des Auffes gelegen. Nur will und muss man wirklich 50 Euro für eine Fischsuppe bezahlen?
Ich entschied mich für nein und suchte nah Alternativen. Nachdem feststand, dass das "Les deux Soeurs" wegen Rente geschlossen hatte und das "La Table du Fort" eine Sommerpause machte, ging ich etwas verloren und verwirrt aber dennoch entschlossen und motiviert  ins "Chez Loury" , in der Rue Fortia, nahe des Hafens. Es war der Kompromiss - die Fischfilets waren frisch auf meinem Teller angerichtet - sie wurden nicht traditionell am Tisch filetiert. Alles in allem ein leckeres Essen, keine Sensation sondern einfach gut.
Nur die eine Frage bleibt - besteht die Möglichkeit, dass meine Geschmacksknospen bei Fonfon explodiert wären? 


Montag, 29. Juli 2013

Entrer en ville

Après avoir passé déjà quelques jours à Marseille, je dois constater qu'il est difficile de suivre le rhythme de cette ville.
Comme ville portuaire elle a toujours rassemblé des hommes de tous les coins du monde. Dans les années 40s des milliers de réfugiés ont choisi de fuir le regime Nazi à travers de Marseille. Ce sentiment d'un grand melange est resté pendant le temps. On le voit dans les rues; le papi qui prend son café en lisant son journal, à côté des jeunes se balandent sans rien craindre des vendeurs de legumes qui presentent leurs biens. Il semble que tout avait sa place dans ce chaos sans qu'on pourrait observer un ordre vrai. Peut-être c'est l'opposition à Paris qui unit les Marseillais ou bien c'est la mer, la vrai constante. 
Dans la collection de nouvelles de Jean-Claude Izzo (Izzos Marseille) tous les histoires traitent de la même chose : l'ampir que resent Izzo poursa ville. Cela commence à l'arrivé: "n'importe d'où on vient, à Marseille on est chez soi." Comme si la ville était une porte ouverte. 
Concernant la gare de Saint Charles on confirme cette impression immédiatement. Avec son "fassade merveilleux aui regarde vers le port, la mer, en direction de l'Orient" la gare represente une importance gracieuse. L'arrivée en train offre une vue spectaculaire sur Marseille. On aimerait croire aue la ville s'épanddes pieds jusqu'à la mer, qu'il ne fUt que plonger dans cette masse de maisons. 
En verité on se retrouve seulement sur une desnombreuses montagnes formant le relief de la ville. Mais la gare en soi, avec son architecture spectaculaire reste une gare, pleine de voyageurs regardant inquiet l'heure, des valises tirées par gens pressés et toute la foule chaotique. "Là, on a le sentiment que la ville n'était pas finie, qu'il existait un trou par lequel les gens arrivent et partent encore et encore." (Le Clézio, Erste Eindrücke)
Quand Walter Benjamin descend les rues ver le port il déclare: "je me sentais très comblé." 
Ce sentiment heureux paraît commun pour les auteurs arrivant à Marseille. Aussi le refugié Seidel partage ce sentiment après son chemin long. "Je venais du haut dans le perimètre de Marseille. Le chemin tournaiz et je voyais la mer loin en bas entre les colliney. Peu plus tardje voyais la ville elle-même contre l'eau. (...) Enfin je me calmais. Le grand calme m'emparaît qui me prend toujours quand quelque chose me plait du vrai." 
Il est evident que le jeu de l'eau avec les maisons collées aux montagnes est singulier. Avant tout , il faut la trouver, la beauté
Non seulement la vue complette joue un role important mais aussi la micro-structure de Marseille. 
Izzo explique qu'on croit "qu'il existait une montagne, seulement en se promenant dans les rues s'apercevoit de la structure." 
Les rues marseillaises montent, descendent, un moment la vue sur la ville est manifique, deux minutes après on se retrouve dans une passerelle sombre - c'est pareil dans tous les quartiers. 
Marseille est donc une ville aui se nourrit de sa variété, de toutes les facettes humaines, de l'architecture et de sa richesse de cuisines. 
Le rhythme change avec chaque pulse dependant du lieu, des personnes, des odeurs... Alors c'est normal wue j'aie dey difficultés de m'adopter, ou pas?

Nach einigen Tagen, die ich nun in Marseille verbracht habe muss ich feststellen, dass es sehr schwierig ist dem Rhythmus der Stadt zu folgen. 
Als Hafenstadt haben sich hier schon immer Menschen aus allen Ecken der Welt versammelt. Besonders in den 40er Jahren haben Tausende Flüchtlinge den Weg über Marseille gewählt um vor der Naziregierung zu fliehen. Noch immer spürt und sieht man dies in den Straßen; der Opa, der Zeitung lesend seinen Café trinkt, an ihm flanieren junge Leute vorbei, voll im Leben stehend, neben den ihre Ware feil bietenden Gemüsehändlern. Es scheint als ob alles seinen Platz hätte in diesem Chaos doch eine Ordnung ist nicht auszumachen. 
Vielleicht ist es die ständige Opposition zu Paris, die die Marseiller vereint oder aber es ist die einzige wirkliche Konstante - das Meer. 
In der Kurzgeschichtensammlung von Jean-Claude Izzo (Izzos Marseille) haben alle Texte eins gemein: sie handeln vor allem von Izzos Liebe für seine Stadt. Es beginnt schon beim Ankommen: "woher man auch kommt, in Marseille ist man zu hause." Als ob die Stadt eine offene Tür wäre. 
Was den Bahnhof St Charles angeht, lässt sich dieser Eindruck sofort bestätigen. Mit seiner "großartigen Fassade, die auf den Hafen, das Meer, Richtung Orient blickt" stellt der Bahnhof ein Bauwerk von einer graziösen Wichtigkeit dar. Die Ankunft per Zug gibt einem die Möglichkeit einer spektakulären Aussicht über Marseille. Man könnte meinen, dass die Stadt sich von den eigenen Füßen bis zum Meer ergießt, man bräuchte nur hinein zu springen, in diese Häusermasse. In Wirklichkeit befindet man sich lediglich auf einem der Hügel, die das Relief der Stadt bilden. 
Der Bahnhof an sich, auch mit seiner ausschweifender Architektur bleibt ein Bahnhof wo Reisende auf gestresst auf die Uhr schauen, Koffer von hastigen Menschen gezogen werden und eine chaotische Menge durcheinander läuft. " Dort hat man den Eindruck, als sei die große Stadt noch nicht ganz fertig, als gäbe es noch jenes große Loch, durch das weiterhin Leute ankommen und weggehen." (Le Clézio, Erste Eindrücke)
Walter Benjamin flaniert durch die Straßen des Hafens und erklärt: "Ich war sehr wunschlos gestimmt."
Dieses Glücksgefühl scheint die Autoren, die in Marseille ankommen zu einen. Auch der Flüchtling Seidel teilt dieses Gefühl nachdem er den langen beschwerlichen Weg zurückgelegt hat. "Ich kam von oben her in die Bannmeile von Marseille. Bei einer Biegung des Weges sah ich das Meer weit unten zwischen den Hügeln. Wenig später sah ich die Stadt selbst gegen das Wasser. (...) Ich wurde endlich ruhig. Die große Ruhe kam über mich, , die immer dann über mich kommt, wenn mir etwas sehr gut gefällt." 
Es ist eindeutig, dass das Spiel vom Wasser mit den sich an den Hügeln anschmiegenden Häusern einzigartig ist. Doch man muss sie finden, diese Schönheit. 
Denn nicht nur der Blick auf das Gesamte sondern auch die Mikrostruktur von Marseille ist wichtig. Izzo erklärt, man "denkt es gäbe nur einen Berg, nur wenn man flaniert erkennt man die Struktur." Die Straßen steigen an, fallen wieder ab, in einem Moment hat man eine tolle Aussicht über die Stadt, im Nächsten befindet man sich in einer dunklen Gasse - so ist es in allen Vierteln. 
Marseille ist also eine Stadt, die von ihrer Varietät lebt, von allen Facetten der Menschen, der Architektur und der reichen Küche. 
Der Rhythmus ändert sich mit jedem Herzschlag, je nachdem wo man sich mit wem befindet, welche Gerüche einen umwabern... 
Also ist es doch normal, dass ich Schwierigkeiten habe mich anzupassen, oder?

Le moment - café au Vallon des Auffes


Samstag, 27. Juli 2013

La Cannebière

La Cannebière - quels attentes se manifestient dans cette rue... Elle est véritablement LA rue de Marseille, dont tout le monde parle.
C'est la rue où les ouvriers se rassemblent dans Les Mystères de Marseille d'Emile Zola: "La Cannebière dans toute sa longueur du port au coirs Belzunce, était emplie d'une foule immense qui aufmentait à chaque minute." 
Donc la rue est un lieu du peuple mais aussi pour Bella Block le lieu où Marseille comme ville portuaire est particulièrement presente, bien que la Cannebière ne se trouve point au port mais y mène (d'après Tod in Marseille de Doris Gercke).
Quand le réfugié Seidel du roman Transit d'Anna Seghers descend la Cannebière il constate: "Le plus souvent on est deçu des rues dont on a entendu beaucoup. Moi par contre, je n'étais pas deçu." 
Je ne peux pas me rallier à cette position. Je suis exprètent descendu la Cannebière pour arriver la première fois au Vieux Port de Marseille. En ce qui concerne sa longuer, le caractère de boulevard, je suis d'accord avec les écrivans. Quant à l'ambiente, je l'ai troivé éclatement populair, voire banal. Me rappelant Las Ramblas de Barcelone, elle flotte entre les murs, le tram au milieu. 
Seulement l'ouverture au port me prend le souffle - just pour le moment où je m'habitue à la beauté...

Die Cannebière - so viele Erwartungen lasten auf dieser Staße von der man gerne behauten kann, sie sei DIE Straße von Marseille...
Es ist die Straße, wo sich die Arbeiter versammeln in Les Mystères de Marseille von Emile Zola: "Die Cannebière in ihrer vollen Länge vom Hafen bis zum Cours Belzunce gefüllt von einer Menge, die jede Minute anwuchs". 
Die Straße ist also ein Raum des Volkes, aber auch der Ort, an dem Marseille als Hafenstadt besonders präsent ist, obwohl sie nicht am Hafen liegt sondern nur dorthin führt. (Findet Bella Block in Tod in Marseille von Doris Gercke) 
Als der Flüchtling Seidel in Transit von Anna Seghers die Cannebière hinunterläuft konstatiert er: "Meistens ist man enttäuscht von Straßen, von denen man viel gehört hat. Ich aber, ich war nicht enttäuscht." 
Ich kann mich diese Position nicht ohne weiteres anschließen. Ich bin extra die Cannebière hinunterflaniert, um zum ersten Mal zum Alten Hafen von Marseille zu gelangen. Was die Länge und den boulevardähnlichen Charakter angeht kann ich die Meinung der Autoren unterstützen. 
Die Armosphäre aber fand ich eklatant populär, gemein fast schon banal. Wie sie zwischen den Häusern zum Meer gleitet, die Straßenbahn in der Mitte, erinnert sie mich an die Ramblas in Barcelona. 
Einzig die Öffnung zum Hafen nimmt mir den Atem - einen kurzen Moment, bis ich mich an die Schönheit gewöhnt habe.